CHOKEPOINT
Phare Circus
En 2024, une étincelle créative s'est allumée dans le cœur de 10 artistes cambodgiens de Phare Circus: leur volonté commune était de s’attaquer à un problème mondial et particulièrement dévastateur au Cambodge : la pollution plastique.
« Chokepoint » désigne un lieu congestionné, un point de non-retour qui nous précipite vers une suffocation grandissante.
Un Cambodgien utilise environ 2000 sacs plastique par an, pour emballer et transporter même les plus petits objets. Au niveau mondial, la production de plastique est passée de 2,3 millions de tonnes en 1950, à 448 millions de tonnes en 2015. Parmi les déchets plastiques engendrés, seulement 9% sont recyclés et 12% incinérés… ce sont donc 79% qui sont accumulés dans la nature.
A la base de ce drame annoncé, l’addiction à une matière résistante, étanche, hygiénique, esthétique, mais aussi synonyme d’invasion et d'asphyxie.
L’humanité va-t-elle confirmer la thèse de nombreux scientifiques, qui la considère comme la seule espèce de l’histoire œuvrant sciemment à son autodestruction ?
MOYA
Zip Zap Circus
Inspiré par le contexte culturel unique de l'Afrique du Sud, MOYA explore et célèbre son patrimoine dans un spectacle acrobatique époustouflant.
Tandis qu'un vendeur jongle avec ses pommes au coeur du marché aux fruits, que les piétons se bousculent dans les rues sombres et venteuses du Cap, et qu'une jeune femme s'envole sur les draps de sa corde à linge, les personnages se révèlent au public, racontant leurs histoires d'évasion, de rencontre, de fraternité et d’ «Ubuntu», un terme zoulou qui définit l’humanité en stipulant que la vie de chaque personne est au moins aussi importante que la sienne propre.
MOYA met en scène un collectif de neuf artistes jeunes et dynamiques qui vous emmènent dans un voyage multicolore à travers le miroir de la fabuleuse troupe de Zip Zap, qui travaille depuis 30 ans à l’épanouissement et l’insertion de milliers de jeunes du Cap. Devant les yeux du spectateur, la réalité se plie et tout devient possible. En toile de fond se lit le rêve de la nation arc-en-ciel formulé par Nelson Mandela : celui d'une nation aux 11 langues officielles et aux cultures diverses, où tous les Sud-Africains puissent s'unir en cultivant un avenir de coexistence pacifique et harmonieuse.
L'OR BLANC
Phare Circus
Librement adapté du roman « Siddhartha » de Herman Hesse, et transposé dans le contexte culturel khmer, le spectacle s’ouvre sur la réalisation d’un immense mandala de riz, élément bouddhiste par excellence, symbole de respect et d'unité, mais aussi d’un univers prospère et harmonieux, régie par des règles millénaires. On suit ensuite le destin d’un jeune homme décidé à rompre l’harmonie d’un univers familial prospère pour comprendre le monde, la souffrance, les passions humaines puis tracer sa voie dans la modération et la compassion.
SAME SAME BUT DIFFERENT
Phare Circus
Lorsque les attentes préconçues des Occidentaux rencontrent la réalité pendant leur séjour au Cambodge, ils sont souvent déstabilisés mais aussi fascinés par la façon dont les gens vivent, se déplacent, s’habillent, mangent ou s’expriment. A l’inverse, la culture occidentale s’immisce peu à peu dans la société cambodgienne avec des effets importants sur la vie quotidienne. Dans « Same Same But Different », des personnages des deux cultures interagissent au cours d’une averse vertigineuse, une coupure d’électricité, un voyage en bateau mouvementé et un dîner au restaurant. Obsession de la précision ou adaptation, franchise ou crainte de la perte de face, individualisme ou primauté du clan, colère face aux aléas ou jouissance du temps présent, les rencontres vont dépasser la confrontation et résulter d’un enrichissement mutuel. A travers des situations hilarantes, l’autodérision et la prise de recul révèleront les connections profondes qui unissent tous les êtres humains.